Gardiens de but

* Julio Cesar (Inter Milan/ITA)
* Doni (AS Roma/ITA)
* Gomes (Tottenham/ANG)

Défenseurs

* Luisao (Benfica/POR)
* Lucio (Inter Milan/ITA)
* Juan (AS Roma/ITA)
* Thiago Silva (Milan AC/ITA)
* Maicon (Inter Milan/ITA)
* Daniel Alves (FC Barcelone/ESP)
* Michel Bastos (Olympique Lyonnais/FRA)
* Gilberto (Cruzeiro)

Milieux de terrain

* Gilberto Silva (Panathinaikos/GRE)
* Josué (Wolfsbourg/GER)
* Elano (Galatasaray/TUR)
* Kaka (Real Madrid/ESP)
* Ramires (Benfica/POR)
* Felipe Melo (Juventus/ITA)
* Julio Baptista (AS Roma/ITA)
* Kleberson (Flamengo)

Attaquants

* Luis Fabiano (Séville/ESP)
* Nilmar (Villarreal/ESP)
* Grafite (Wolfsbourg/GER)
* Robinho (Santos)

Gardiens de but

* Ri Myong-Guk (Pyongyang City)
* Kim Myong-Gil (Amrokgang)
* Kim Myong-Won (Amrokgang)

Défenseurs

* Cha Jong-Hyok (Amrokgang)
* Ri Jun-Il (Sobaeksu)
* Ri Kwang-Chon (April 25)
* Nam Song-Chol(April 25)
* Ri Kwang-Hyok (Kyonggongop)
* Pak Chol-Jin (Amrokgang)
* Pak Sung-Hyok (Sobaeksu)
* Pak Nam-Chol (Amrokgang)

Milieux de terrain

* Ji Yun-Nam (April 25)
* Mun In-Guk (April 25)
* Kim Yong-Jun (Pyongyang City)
* Ri Chol-Myong (Pyongyang City)
* Pak Nam-Chol (April 25)
* Ahn Young-Hak (Omiya Ardija/JAP)
* Kim Kyong-Il (Rimyongsu)

Attaquants

* Hong Yong-Jo (FC Rostov/RUS)
* An Chol-Hyok (Rimyongsu)
* Jong Tae-Se (Kawasaki Frontale/JAP)
* Choe Kum-Chol (April 25)
* Kim Kum-Il (April 25)

Gardiens de but

* Vincent Angban (ASEC Abidjan)
* Boubacar Barry (Lokeren/BEL)
* Aristides Zogbo (Maccabi Netanya/ISR)
* Daniel Yeboah (ASEC Abidjan)

Défenseurs

* Souleymane Bamba (Hibernian/ECO)
* Arthur Boka (VfB Stuttgart/ALL)
* Benjamin Brou Angoua (Valenciennes/FRA)
* Guy Demel (Hambourg/ALL)
* Emmanuel Eboue (Arsenal/ANG)
* Abdoulaye Meite (West Bromwich Albion/ANG)
* Steve Gohouri (Wigan/ANG)
* Siaka Tiene (Valenciennes/FRA)
* Kolo Toure (Manchester City/ANG)

Milieux de terrain

* Emerse Fae (Nice/FRA)
* Jean-Jacques Gosso (Monaco/FRA)
* Abdelkader Keita (Galatasaray/TUR)
* Emmanuel Kone (International Curtea Arges/ROU)
* Gervinho (Lille/FRA)
* Romaric (Seville/ESP)
* Cheik Ismael Tiote (Twente Enschede/PBS)
* Yaya Toure (Barcelone/ESP)
* Gilles Yapi Yapo (Young Boys Berne/SUI)
* Didier Zokora (Seville/ESP)

Attaquants

* Kanga Akale (Lens/FRA)
* Aruna Dindane (Portsmouth/ANG)
* Seydou Doumbia (Young Boys Berne/SUI)
* Didier Drogba (Chelsea/ANG)
* Salomon Kalou (Chelsea/ANG)
* Bakary Kone (Marseille/FRA)

Gardiens de but

* Eduardo (Sporting Braga)
* Daniel Fernandes (Iraklis/GRE)
* Beto (FC Porto)

Défenseurs

* Miguel (Valence/ESP)
* Paulo Ferreira (Chelsea/ANG)
* Ricardo Carvalho (Chelsea/ANG)
* Bruno Alves (FC Porto)
* Rolando (FC Porto)
* Ricardo Costa (Lille/FRA)
* Zé Castro (Deportivo/ESP)
* Duda (Malaga/ESP)
* Fabio Coentrao (Benfica)

Milieux de terrain

* Pedro Mendes (Sporting Portugal)
* Pepe (Real Madrid/ESP)
* Tiago (Atlético Madrid/ESP)
* Deco (Chelsea/ANG)
* Raul Meireles (FC Porto)
* Miguel Veloso (Sporting Portugal)

Attaquants

* Simao (Atlético Madrid/ESP)
* Danny (Zenit/RUS)
* Liedson (Sporting Portugal)
* Hugo Almeida (Werder Brême/ALL)
* Cristiano Ronaldo (Real Madrid/ESP)
* Nani (Manchester United/ANG)

Pour son entrée en lice, le Brésil a été loin d'entrer dans le Mondial 2010 tambour battant. La Seleçao a effectivement éprouvé toutes les peines du monde à dominer une étonnante Corée du Nord (2-1). Pourtant, malgré le froid glacial de Johannesburg (3°C au coup d'envoi !), les premières minutes laissaient présager une promenade de santé en faveur des Auriverdes, vite installés dans le camp coréen. Cependant, l'excellente organisation défensive concoctée par Kim Jong Hun contraignait le Brésil à prendre l'essentiel de ses tentatives loin de la zone de vérité. Parmi celles-ci, seule une frappe contrée de Bastos frôlait le cadre (35e) alors qu'auparavant un tir en pivot de Robinho avait nécessité l'intervention de Ri Myong Guk (21e). Les Moustiques Rouges ne se contentaient pas d'attendre leurs prestigieux adversaires dans leur propre camp. Menés par leur attaquant Jong Tae-Se, ils s'offraient des séquences intéressantes dans la partie de terrain brésilienne. C'était toutefois insuffisant pour inquiéter Julio Cesar, si l'on excepte une frappe menaçante de Kwang-Chon à l'entrée de la surface (32e).

A l'usure, le Brésil finissait par prendre l'ascendant face à son modeste adversaire. Et ce, grâce à un déboulé de Maicon qui, en bout de course, surprenait Myong-Guk dans un angle difficile (1-0, 55e). La Seleçao pouvait souffler : le plus dur était fait. Dès lors, les Nord-Coréens perdaient en efficacité aux abords de leur propre surface, laissant Michel Bastos (61e) puis Luis Fabiano (64e) s'offrir des balles de break. L'échéance n'était que repoussée puisqu'Elano, idéalement servi par Robinho, pouvait accroître l'avance de son équipe d'une frappe placée (2-0, 72e). Le succès semblant acquis, le Brésil levait le pied en fin de rencontre. Un relâchement qui permettait à Ji Yun-Nam de profiter d'un laxisme de la défense sud-américaine pour réduire le score à la surprise générale (2-1, 89e). Un retour cependant trop tardif pour empêcher la Seleçao de prendre la tête du Groupe G. Néanmoins, malgré leur première place, les hommes de Dunga devront montrer un tout autre visage contre la Côte d'Ivoire s'ils veulent faire preuve d'ambition dans le tournoi.

Les joueurs du match
Nul doute que Jong Tae-Se n'est pas passé inaperçu aux yeux des nombreux recruteurs présents en Afrique du Sud. L'attaquant évoluant au Kawasaki Frontale (Japon) a été le meilleur élément de sa formation avec une qualité technique et un sens du jeu qui ont causé quelques soucis à la défense brésilienne. Il a cependant disparu de la circulation une fois que le Brésil a affirmé sa supériorité. Une supériorité en partie due aux efforts de Robinho, très à l'aise techniquement et passeur décisif sur le second but de sa formation.

Tactique et coaching
Fini le Brésil « paillettes ». Comme le laissait présager sa liste des 23, Dunga est resté fidèle à un schéma de jeu plutôt prudent avec pas moins de sept joueurs de champ à registre défensif. Une tactique qui suscite de nombreuses critiques au Brésil. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'entrée dans la compétition de la Selaçao est loin d'avoir fait taire ses doutes. Le 4-3-1-2 est apparu parfois désorganisé avec un manque cruel de talents techniques - Robinho excepté - qui prend à contrepied la tradition du Brésil. A 2-0, Dunga a cependant eu le loisir de faire tourner son effectif avec les entrées en jeu de Dani Alves, Ramires et Nilmar. Côté coréen, Kim Jong Hun s'est appuyé sur une stratégie en 4-5-1 avec le seul Tae-Se aux avant-postes. Si peu de bavures défensives sont à signaler, il a toutefois manqué une sentinelle devant la surface pour contrarier le Brésil à la récupération.

Portugal - Côte d'Ivoire 0-0
Portugais et Ivoiriens n'ont pu se départager pour ce premier match du groupe G. Une rencontre sans buts. Un résultat qui arrange le Brésil. Outre l'enjeu du match, tout le monde n'avait qu'une question en tête avant ce Portugal-Côte d'Ivoire : Didier Drogba allait-il pouvoir tenir sa place ? Le pari de l'attaquant de Chelsea s'est révélé gagnant puisque, 10 jours après sa fracture du cubitus, le capitaine ivoirien est entré en jeu. Mais les regards se portaient aussi sur l'autre star sur la pelouse du Royal Bafokeng Stadium : le Portugais Cristiano Ronaldo. Amorphe sous le maillot lusitanien depuis 16 mois, la star du Real montrait d'entrée les dents. Sur sa première opportunité, il réalisait une talonnade pour lui-même avant d'envoyer un missile sur le poteau droit de Barry (12e). Tiéné répondait du tac au tac sur un coup franc qui flirtait avec la barre d'Eduardo (14e). Malheureusement, ces deux étincelles n'étaient pas suivies de feu d'artifice et comme depuis le début du Mondial, on sentait les équipes motivées pour surtout ne pas perdre. Gagner étant secondaire. Du coup, l'essentiel des actions se déroulait au milieu du terrain où la puissance ivoirienne faisait merveille. Guy Demel se faisait d'ailleurs remarquer pour une somme d'interventions pleines d'autorité. De son côté, Deco n'avait pas assez d'influence pour créer le danger. Du coup, on se quittait sur un triste 0-0 à la pause.

La deuxième période voyait la domination exclusive de la Côte d'Ivoire. Le Portugal, en manque d'imagination, ne se créait pratiquement pas la moindre occasion de but. Seule une tête de Liedson (57e) sur un bon centre de Deco mettait quelque peu Barry à contribution. Pour le reste, la supériorité physique et même technique des Ivoiriens privait les Lusitaniens d'opportunités. Gervinho (48e et 54e) était le plus entreprenant des Eléphants mais il ne manquait qu'un peu de lucidité pour conclure des beaux mouvements. Il y avait bien cette frappe de Salomon Kalou (55e) mais trop centrée pour inquiéter Eduardo. C'était le dernier geste dangereux de l'attaquant de Chelsea, qui cédait sa place à son compatriote Didier Drogba (66e). Bizarrement, l'entrée de la star ivoirienne anesthésiait totalement le jeu des Eléphants jusqu'à la 93e minute. Mais l'attaquant de Chelsea, un peu court, ne pouvait qu'effleurer un bon ballon de Kader Keita. Le Portugal devra faire le plein face à la Corée du Nord avant de tenter l'exploit face aux Brésiliens.

Le joueur du match
Guy Demel n'est certainement pas le plus connu des Ivoiriens mais le défenseur d'Hambourg a montré des qualités défensives hors du commun. Puissant, vif et toujours dans le bon tempo, l'ancien de Dortmund a brillé par sa facilité à bloquer Cristiano Ronaldo. On comprend mieux pourquoi Arsène Wenger l'avait enrôlé à Arsenal lors de son début de carrière.

Tactique et coaching
La Côte d'Ivoire a surpris par sa rigueur tactique contre le Portugal. La patte de Sven-Goran Eriksson sur l'équipe ivoirienne est maintenant bien flagrante. Alignés en 4-3-3, les Eléphants se sont appuyés sur la tour de contrôle du FC Barcelone Yaya Touré et une défense compacte. Devant, les flèches Gervinho et Kalou ont tout tenté pour déstabiliser le 4-3-3 à la sauce Carlos Queiroz. Le sélectionneur portugais avait créé la suprise au coup d'envoi en laissant l'expérimenté Simao sur le banc, Danny, prenant place au coup d'envoi. L'animation offensive portugaise fut cependant trop brouillonne pour espérer prendre le meilleur sur la Côte d'Ivoire. Un match nul logique en somme entre deux équipes en recherche d'une réelle identité.